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Médecine et Beauté

La chirurgie plastique


Depuis quelques décennies s'est développée une véritable spécialité chirurgicale qui a pour champ d'action la peau, les formes et les contours du corps. La chirurgie esthétique, contrairement aux autres spécialités chirurgicales, fait l'objet d'une activité médiatique très intense : émissions de télévision ou de radio, magazines. . .
Contrairement aux activités chirurgicales traditionnelles, où il s'agit de «réparer» un organisme malade, dans la chirurgie esthétique, on «transforme» ou on «améliore». On a recours à la chirurgie esthétique en cas de manque (hypotrophie mammaire. . .), d'excédent (grand nez, hypertrophie mammaire. . .) ou de méfaits du temps (vieillissement du visage, ventre et seins abîmés par les grossesses. . .) : elle s'intéresse plus spécifiquement aux problèmes de la beauté. Elle vise également à la reconstruction des structures anatomiques détruites : c'est la chirurgie plastique. Le domaine d'intervention de cette dernière est immense : chirurgie des brûlés, reconstruction d'organes manquants ou amputés (nez ou sein), remodelage des monstruosités faciales, réimplantation de membres sectionnés. . .

La chirurgie plastique est la chirurgie de la peau et des tissus mous non viscéraux (graisse, muscles, tendons, aponévroses, vaisseaux et nerfs périphériques).
La chirurgie plastique couvre ainsi un domaine immense, qui comprend en particulier :
- Les tumeurs, qu'elles soient bénignes ou cancéreuses, qu'elles aient pour point de départ la peau ou les parties molles plus profondes, qu'elles soient de petite taille ou de grande taille, et qu'elles siègent de la tête au pied. Il s'agit en pratique aussi bien du banal «grain de beauté» du visage ou du lipome du dos, que des carcinomes, des mélanomes, des sarcomes ou d'autres tumeurs malignes des parties molles, dont certaines peuvent conduire à des mutilations étendues et à des reconstructions complexes faisant appel en particulier à la microchirurgie.
- Les traumatismes. S'étant initialement développée avec les traumatismes de guerre, la chirurgie plastique s'est ensuite appliquée aux traumatismes de la route. Elle s'étend actuellement aux traumatismes des sports, et surtout aux traumatismes chirurgicaux (par exemple, pour reconstruire un sein amputé pour cancer). Certains traumatismes nécessitent une intervention de chirurgie plastique en urgence. La plupart des autres ne concernent la chirurgie plastique qu'au stade de leurs séquelles.
- Les brûlures et leurs séquelles.
- Les infections de la peau et des tissus mous, depuis le panaris jusqu'à la gangrène étendue.
- Les nécroses cutanées, qu'elle qu'en soit l'origine : infectieuse (cellulites, fasciites, gangrènes), traumatique (avulsions, contusions, amputations), thermique (brûlures), ischémiques (ulcères de jambes, escarres).
- Les malformations, qu'elles soient apparues à la naissance (par exemple, les fentes labio-maxillo-palatines) ou à l'âge adulte (par exemple, les atrophies hémi-faciales, ou les malformations des seins telles que les asymétries ou le syndrome de Poland).
- La chirurgie esthétique dans son ensemble, qui concerne certaines disgrâces physiques congénitales (nez, oreilles, menton) ou acquises à la puberté (hypotrophie mammaire, surcharges graisseuses localisées), suite à une grossesse (déformations de la paroi abdominale), ou du fait du vieillissement (visage, paupières, cou, seins).
- La chirurgie de la main, traditionnellement partagée depuis ses débuts, dans les années 1940, à parts égales entre les chirurgiens plasticiens et les chirurgiens orthopédistes.
En pratique, le domaine de la chirurgie plastique est si étendu que les chirurgiens qui l'exercent sont habituellement spécialisés dans une ou plusieurs des branches qui la composent. En France, la dénomination officielle de la spécialité est «Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique». Elle englobe la «brûlologie», ou traitement des grandes brûlures.

La carboxythérapie en dermatologie esthétique


Sous ce terme on décrit une technique médicale utilisée en médecine morphologique et anti-âge, non invasive, qui consiste à injecter du gaz carbonique (CO2) par voie sous-cutanée par une aiguille fine reliée à un dispositif qui fournit le gaz sous pression.
Le CO2 est un gaz très bien toléré par l'organisme et on lui reconnaît d'importantes propriétés curatives.
Le dispositif médical breveté de CARBOXYTHÉRAPIE est un apport intéressant par lui-même et en complément d'autres techniques à visées esthétiques ou médicales.
Le dispositif est adapté à la zone à traiter quant à la pression et à la durée d'injection du gaz.
L'insufflation se fait par une aiguille fine pratiquement indolore. Le gaz diffuse rapidement et sa progression se fait immédiatement à la vue et au toucher. Le CO2 produit immédiatement une vasoconstriction brève suivie d'une intense vasodilatation plus durable.
Les effets sont une amélioration du métabolisme tissulaire local. Ces mécanismes d'action agissent en synergie sur les adipocytes et sur le tissu conjonctif.
Le CO2 produit une oxygénation réactionnelle locale intense qui active le métabolisme cellulaire de la région ayant reçu l'injection. Cet apport d'oxygène permet de stimuler la production d'éléments importants du tissu conjonctif, collagène et fibroblastes.
Par ailleurs, on a observé un assouplissement du tissu sous-cutané ainsi qu'une amélioration de la texture de la peau dans son ensemble, avec une augmentation de son épaisseur confirmée au microscope, ceci par production de collagène et d'élastine.
Aussi, les adipocytes sont lysés sous la pression du gaz et leur contenu évacué graduellement par les voies lymphatiques.
On a observé une rupture des membranes adipocytaires qui libèrent le contenu lipidique cellulaire. Les membranes cellulaires restent en place mais se collabent (c'est-à-dire se vident et leurs parois se collent l'une à l'autre, empêchant ainsi l'air de rentrer et les échanges gazeux de se faire normalement) de manière naturelle.

Indications


La carboxythérapie améliore l'oxygénation tissulaire et est donc d'une grande utilité dans de nombreuses indications nécessitant une stimulation intensive.

- En médecine morphologique et anti-âge :
- Les vergetures
- Le relâchement cutané est une indication importante dans la lutte anti-âge. L'amélioration du métabolisme cutané lié aux échanges gazeux et sanguins des zones traitées aboutit à une meilleure élasticité de la peau. En particulier ces applications sont intéressantes dans la réduction du double menton, l'affaissement des bras et du décolleté.
- La cellulite localisée ou diffuse est traitée de manière non invasive, en particulier pour les irrégularités de répartition de la cellulite par technique isolée ou combinée à la radiofréquence ou à l'endermologie.
- Les adiposités localisées, les circonférences des cuisses et des genoux sont nettement diminuées par le traitement carboxythérapique.
- Le traitement de la silhouette corporelle ou «Body Contouring» : la carboxythérapie est très efficace pour gommer les irrégularités post-liposuccion.

- La carboxythérapie, des résultats scientifiquement démontrés dès l'origine :
Les premières injections sous-cutanées de gaz carbonique ont été faites avec du gaz thermal naturel à la station de Royat en Auvergne, pour traiter l'artérite, les problèmes veineux et les ulcères cutanés.
En 1946, les médecins de Royat signalaient de réels bénéfices en matière de cellulite grâce à cette technique. À l'époque, deux de ces médecins publièrent dans la presse locale un article exposant les bienfaits de cette technique contre la cellulite mais cela resta sans suite.
Actuellement, les soins anticellulite sont pratiqués à Royat, à l'Institut Siréna, près de l'hôpital thermal.
C'est en 1993 que l'école italienne de Sienne publia d'importants travaux scientifiques et cliniques sur les preuves de l'efficacité de la carboxythérapie. À la suite de ces études menées en Italie et dans de nombreux autres pays, il fut créé un mouvement scientifique appelé le G.I.S.C. (Groupe International Sur l'étude de la Carboxythérapie) où la France n'est toujours pas représentée mais où participent 27 pays.
Le G.I.S.C. (www.gisc-research.com/index.htm) est un organisme à but non lucratif qui a pour vocation de confronter les expériences cliniques et les études scientifiques afin de définir le mécanisme d'action, d'optimiser la méthodologie de la technique et de définir les champs d'application.

- La carboxythérapie en France :
Depuis le mois de septembre 2007, le traitement par carboxythérapie est pratiqué quotidiennement dans plusieurs dizaines de cabinets médicaux couvrant la totalité des régions françaises.
La Société Française de Carboxythérapie a été constituée. Elle se propose de favoriser le travail transdisciplinaire, d'organiser des réunions scientifiques et de prendre en charge la formation médicale spécifique à la carboxythérapie. Elle représentera la France au sein du G.I.S.C. et prendra une part active à tous ses travaux.

- Carboxythérapie : nouveaux développements :
Il faut ajouter que grâce à l'expérience acquise de manière intensive dans les centres de carboxythérapie en France, d'autres perspectives apparaissent.
En dehors du domaine esthétique proprement dit, il apparaît de manière très nette que la carboxythérapie est efficace dans certains syndromes douloureux aigus ou chroniques.
Des résultats spectaculaires sont aussi constatés dans certaines maladies cutanées chroniques invalidantes comme les eczémas fissuraires des mains et des pieds, considérablement améliorés en quelques semaines après de longues années de thérapies successives.
Ceci nous incite donc à oser et à proposer à nos patientes et patients des indications nouvelles et prometteuses.
Ces observations devront être précisées par des études cliniques sur de grands nombres de patients après mises au point de protocoles scientifiquement validés.

Les ultrasons de haute fréquence


Un ultrason est une vibration de même nature que le son, mais de fréquence supérieure à la plus haute fréquence audible pour l'homme. Les ultrasons de haute fréquence sont des vibrations produites dans la matière à une fréquence supérieure à 20 MHz.
Les propriétés multiples des ultrasons permettent d'explorer le cœur des tissus biologiques, offrant ainsi un regard nouveau, notamment dans le domaine des diagnostics médicaux. Les ultrasons sont connus en médecine à la fois pour leurs applications diagnostiques (échographie, effet Doppler) et leurs effets thérapeutiques, notamment dans la destruction des calculs par onde de choc ou encore pour l'élimination des tumeurs par hyperthermie.
L'imagerie haute résolution constitue une des applications médicales des ultrasons en plein développement. En effet, l'imagerie ultrasonore à haute résolution (au maximum 0,1 mm en axial et 0,2 à 0,3 mm en latéral) répond à des besoins réels dans plusieurs domaines de l'exploration du corps humain par ultrasons : dermatologie, ophtalmologie, exploration intra-vasculaire et intra-cavitaire, microchirurgie. Aujourd'hui, les échographes classiques ne permettent pas de dépasser des fréquences de 15 MHz. Quelques systèmes sont apparus sur le marché pour des applications spécifiques (dermatologie, ophtalmologie, intravasculaire) à des fréquences de fonctionnement plus élevées (>= 20 MHz).
Les premières applications des ultrasons sont l'œuvre de Langevin, pendant la guerre 1914-1918. Leur accès en thérapeutique nous vient surtout des Allemands (Congrès d'Erlangen, 1949), appuyés par les travaux de Pohlmann. Parmi les Français, citons Dognon, Biancani, Dénier, Chauchard et PM Bernard qui avait organisé un centre de recherches à la Salpêtrière. En 1954, à Amsterdam, un Congrès leur était consacré.
Les ultrasons se propagent d'une manière longitudinale donnant naissance à des alternances de zones de compression et de dépression. Ils se réfléchissent pouvant donner des ondes stationnaires, ils se réfractent. Leur vitesse est variable selon le milieu solide ou liquide, un dixième de millimètre d'air les arrête totalement. La profondeur d'action dans les tissus est fonction de la fréquence.
Le but de la thérapeutique ultrasonore est d'amener à un endroit précis en profondeur une énergie ultrasonore qui doit être d'une part suffisante pour engendrer un phénomène recherché et d'autre part être dépourvue d'effet nocif. On est donc amené à considérer deux limites entre lesquelles doit se placer la dose thérapeutique : une limite inférieure qui définit l'énergie absorbée par unité de volume et de temps au-dessous de laquelle il ne se produit aucun effet thérapeutique, et une limite supérieure qui représente la limite de l'efficacité en profondeur.
Les indications thérapeutiques des ultrasons découlent de leurs trois propriétés principales : traitement antalgique de points douloureux ; action circulatoire et sympathicolytique ; action fibrolytique.
Les applications dermatologiques ont été particulièrement étudiées par Jean Meyer, notamment sur les ulcères variqueux et les scléroses comme la maladie de La Peyronie et la maladie de Dupuytren, les cicatrices et les scléroses superficielles.
Les ultrasons de haute fréquence ont des effets thermiques. Parmi leurs indications, il y a le traitement de la fibrose.
En ce qui concerne la durée et le nombre de séances, celles-ci ne doivent pas dépasser 10 à 12 minutes (quel que soit le nombre de champs traités) et des séries de 10 à 12 séances ne doivent pas être dépassées.
Le contact cutané doit être intime, sans film d'air qui ferait obstacle aux ultrasons. Le contact est effectué par une substance de contact n'absorbant pas les ultrasons (huile de paraffine, gel).
On choisit la fréquence de : 3 MHz pour les traitements superficiels (moins de 2 cm) ; 1 MHz ou 850 KHz pour les applications moyennes ; 500 KHz pour les traitements en profondeur.
Par ailleurs, en 2000, Ami Glicksman, chirurgien plasticien, met au point un traitement externe par ultrasons puissants, destiné à détruire la graisse en profondeur. Aujourd'hui, cette méthode est développée depuis 2002, notamment aux Etats-Unis, en Europe, en Asie et en Amérique du Sud. L'appareil est homologué en Europe depuis 2005 et est utilisé en France depuis janvier 2006.
Les ultrasons peuvent ainsi être utilisés dans la lutte contre la cellulite dans le cadre d'une technique appelée lipotomie : elle consiste à injecter du sérum physiologique dans les tissus sous-cutanés pour gonfler les adipocytes (cellules graisseuses) puis à appliquer sur la zone des ultrasons et à effectuer du palper rouler afin de favoriser la lipolyse (élimination de la graisse). Là où les produits classiques, crèmes de beauté. . ., ne sont pas satisfaisants, les ultrasons, eux pénètrent en profondeur dans l'épiderme, puis le derme et enfin l'hypoderme. C'est là que sont stockées, par exemple, les cellules graisseuses, qui ensuite font apparaître de la cellulite sur la peau. Les ultrasons combattent en profondeur et luttent efficacement contre ces inesthétismes de la peau.
La séance est suivie par le port d'une contention compressive afin de diminuer le risque d'œdème, d'hématomes ou d'ecchymoses après la séance utilisant les ultrasons et le palper rouler.
Les effets thérapeutiques des ultrasons sont en résumé les suivants :
- Hyperémie
- Accélération des fonctions métaboliques (microcirculation, diffusion)
- Meilleure élasticité des tissus (collagène)
- Diminution de la douleur
- Détonisation et atténuation des spasmes
- Accélération des processus de guérison
- Meilleure guérison des fractures

Ultrasons et esthétique


Les ultrasons à haute fréquence obtiennent les mêmes résultats que la liposuccion en une seule séance d'une heure. La liposuccion, comme toute intervention chirurgicale, présente des risques et le corps médical s'est attaché à trouver une alternative performante sans risques, permettant de perdre localement de 5 à 12 cm sans chirurgie.
Les ultrasons de haute densité détruisent la graisse en une seule fois. Chaque passage d'ultrasons détruit 1 cm de graisse en hauteur et 5 à 6 cm en épaisseur. Le médecin fait 2 ou 3 passages en fonction de l'épaisseur de la masse graisseuse locale. Une fois les adipocytes détruits, les acides gras libres et les débris cellulaires sont éliminés par l'organisme via les voies naturelles. Le patient peut ressentir des picotements et un effet de chaleur en raison de l'intensité des ultrasons.
Parallèlement, les ultrasons sont capables de lutter contre les peaux grasses, sèches et ridées. De plus, ils permettent aux peaux dévitalisées et ternes de retrouver une peau plus jeune et plus belle. Les ultrasons ont un effet calorique sur le corps, du fait qu'ils stimulent les cellules en profondeur. Ils favorisent également l'oxygénation cellulaire, tissulaire et hydratent la peau.

Diana BOUAYAD AMINE



Médecine, Santé, Bien-être et Sciences


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Liens externes


- Donald Trump and Elon Musk

- Gouvernement et Premier ministre (France)

- Présidence de la République française

- France info

- Wikipedia

- Le Conseil constitutionnel (France)

- New York Times

- Washington Post