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Médecine et Beauté

La chirurgie esthétique


Depuis quelques décennies s'est développée une véritable spécialité chirurgicale qui a pour champ d'action la peau, les formes et les contours du corps. La chirurgie esthétique, contrairement aux autres spécialités chirurgicales, fait l'objet d'une activité médiatique très intense : émissions de télévision ou de radio, magazines. . .
Contrairement aux activités chirurgicales traditionnelles, où il s'agit de «réparer» un organisme malade, dans la chirurgie esthétique, on «transforme» ou on «améliore». On a recours à la chirurgie esthétique en cas de manque (hypotrophie mammaire. . .), d'excédent (grand nez, hypertrophie mammaire. . .) ou de méfaits du temps (vieillissement du visage, ventre et seins abîmés par les grossesses. . .) : elle s'intéresse plus spécifiquement aux problèmes de la beauté. Elle vise également à la reconstruction des structures anatomiques détruites : c'est la chirurgie plastique. Le domaine d'intervention de cette dernière est immense : chirurgie des brûlés, reconstruction d'organes manquants ou amputés (nez ou sein), remodelage des monstruosités faciales, réimplantation de membres sectionnés. . .

La chirurgie esthétique


En France, environ 100 000 personnes (dont les quatre cinquièmes sont des femmes) font appel à la chirurgie esthétique, chaque année. Elle est souvent difficile à assumer, car elle n'est pas vraiment nécessaire. C'est pour cela qu'elle suscite une anxiété et de nombreuses questions, parfois accompagnées de culpabilités et de doutes divers. En fait, avant de passer à l'acte chirurgical, le candidat doit se poser des questions utiles et positives, par exemple : Ai-je bien réfléchi ? Pour quelle raison et pour qui voudrais-je subir cette intervention : pour moi ou pour autrui (mari, amis. . .) ? Cela va-t-il changer quelque chose dans ma vie ? Quelles en seront les répercussions sur mon physique et mon moral ? Parallèlement, toutes les questions doivent être posées par le candidat au praticien, car l'information doit être préventive et non subie.
Les candidats à l'opération se sentent en général exclus de notre société qui exige de nous de paraître svelte et jeune à tout âge : ils se considèrent comme des êtres laids, sales, anormaux. Ainsi, ils attendent de la chirurgie esthétique une réparation de préjudice. Mais, très souvent, l'opération n'est pas la solution, car il s'agit d'un malaise plus profond ou d'un fantasme inconscient. Par exemple, un grand nombre de candidats à l'opération, ont manqué d'amour ou n'ont pas été aimés pour ce qu'ils étaient, mais pour ce qu'ils auraient dû être, au cours de leur enfance. Certains peuvent même développer une pathologie appelée dysmorphophobie, car ils sont persuadés que leur corps est entièrement à refaire.
Il n'existe pas d'urgence en chirurgie esthétique ; ainsi, les consultations pré-opératoires peuvent être répétées jusqu'à ce qu'un consensus soit ou non obtenu. Le chirurgien esthétique, qui est avant tout un médecin, doit écouter le candidat. Il doit établir un bilan pré-opératoire qui doit attester que son client est en bonne santé physique et morale. Et si cela est nécessaire, il ne doit pas hésiter à inciter la personne à consulter un psychologue. L'homme a, quant à lui, plus de difficultés à se décider pour l'opération : c'est parfois son entourage féminin qui l'aide à franchir cet obstacle.
Le rôle du praticien est d'aider son client à rétablir l'image intérieure qu'il a de son corps, en le lui modifiant. Par ailleurs, le chirurgien accompagne son client après l'opération, car les suites opératoires ne sont pas toujours esthétiques, et doit, là aussi, l'amener à rencontrer un psychologue, en cas de nécessité. Aussi, certains patients, non satisfaits des résultats de l'opération, demandent à ce que celle-ci soit renouvelée. Mais, dans la plupart des cas, les personnes opérées retrouvent une meilleure confiance en eux-mêmes. Tous ces paramètres constituent l'éthique et la compétence du praticien, puisque la véritable éthique est personnelle et ne devrait pas être régulée que par des textes officiels.
D'autre part, il existe un apport technologique majeur novateur en chirurgie de pointe et donc en chirurgie esthétique : c'est l'utilisation du laser. Le mot laser est l'acronyme de Light Amplificated Stimulating Emission Radiation. Le laser est un faisceau lumineux fin et unidirectionnel qui, focalisé, produit une grande concentration d'énergie, et devient efficient sur une très petite surface. Il incise les tissus, pulvérise ou vaporise les cellules, le tout sans verser une goutte de sang et à la vitesse de l'éclair. Le laser est particulièrement efficace pour traiter les rides des lèvres et de leur pourtour (surtout celles provoquées par le soleil), zones réputées les plus difficiles du visage. Ainsi, le laser est capable de réaliser un véritable lifting du visage. En fait, le laser non seulement gomme les rides, mais aussi enlève les taches rouges de type couperose et taches de vin, corrige les cicatrices, fait disparaître les taches solaires. . . De plus, étant donné qu'un traitement par laser dure le temps d'une consultation, il ne nécessite pas d'hospitalisation.
De nos jours, en France, alors qu'environ cinq mille médecins pratiquent des actes de chirurgie esthétique, seuls six cent d'entre eux ont le diplôme requis. Mais, d'après la loi de janvier 1997 : «Les praticiens libéraux et tous les établissements où se pratique la chirurgie esthétique et la chirurgie plastique spécialisée doivent désormais être agréés par l'Etat et constituer préalablement à toute ouverture un dossier très complet. De plus, l'instauration d'un devis est rendue obligatoire pour tout acte médical dépassant 2 000 F.F (305 euros) ou nécessitant une anesthésie générale». Mais ce texte ne clarifie pas le statut des médecins qui ne possèdent pas le diplôme de chirurgien-plasticien et qui pratiquent des interventions dites «légères».

Les cicatrices


La première difficulté, lors d'un processus normal de cicatrisation, est le soin de la plaie. Plusieurs solutions sont possibles : antiseptiques, savon, douche d'eau froide sur la plaie. Il existe des crèmes cicatrisantes que l'on peut appliquer si la plaie ne «bourgeonne» pas. Le bourgeonnement est dû à une surabondance de tissu cicatriciel ; un traitement au nitrate d'argent est alors nécessaire. L'application d'antibiotiques locaux sur une plaie est quelquefois indispensable, mais il faut savoir qu'ils retardent le processus de cicatrisation. Dans des cas extrêmes, l'épiderme lui-même ne cicatrise pas ; on doit alors avoir recours à la greffe. La zone touchée a aussi son importance dans le processus de cicatrisation. Le dos et les épaules sont des endroits très délicats. En revanche, le visage cicatrise facilement.

Diana BOUAYAD AMINE



Médecine, Santé, Bien-être et Sciences


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Liens externes


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- France info

- Wikipedia

- Le Conseil constitutionnel (France)

- New York Times

- Washington Post