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Médecine et santé

Les allergies



LE mot allergie vient du grec allos, autre et ergon, action : à une seconde administration d'élément étranger, l'humain oppose une réaction génératrice de symptômes divers, différente de la première.
L'allergie correspond à un état anormal de sensibilisation de l'organisme vis-à-vis de substances biologiques ou chimiques étrangères, généralement bien tolérées. Cet état apparaît sur un terrain prédisposé après l'introduction, prolongée ou répétée dans l'organisme, ou sur la peau et les muqueuses, surtout respiratoires, d'une substance appelée allergène. Les maladies allergiques procèdent d'une hyperergie (du grec huper, au-delà et ergon, action).
En constante augmentation, les allergies concernent en France une personne sur trois. En effet, en France comme partout dans le monde, la fréquence des maladies allergiques progresse de façon inquiétante, constituant, au quatrième rang de toutes les pathologies, un problème de santé publique.
L'allergologie scientifique est une histoire du XXe siècle. Les phénomènes ont été découverts en 1902 par les Français Richet et Portier, on parlait alors d'anaphylaxie (du grec ana, à rebours et phulaxis, protection) ; ces deux chercheurs avaient observé qu'à vouloir protéger des chiens contre des venins par une «vaccination» on pouvait les tuer. En 1905 à Vienne, un pédiatre, le Pr von Pirquet, voulut immuniser passivement des enfants contre la diphtérie et le tétanos par des injections de sérum de cheval. Certains de ces enfants développèrent de l'asthme ou de l'urticaire.
L'allergique associe donc deux singularités. Il est hypersensible à des éléments étrangers qui laissent indifférent le non-allergique. Il répond comme un hyperréactif, c'est-à-dire réagit contre lui plus ou moins violemment.
L'état actuel des connaissances a permis de bien distinguer plusieurs états d'hypersensibilité dont deux (l'hypersensibilité immédiate et l'hypersensibilité retardée) représentent la quasi-totalité des manifestations pathologiques d'origine allergique.

Hypersensibilité immédiate ou humorale

L'hypersensibilité immédiate est la forme d'allergie la plus fréquente et a comme support immunologique essentiel l'induction et la synthèse d'anticorps d'une classe particulière (Immunoglobuline E ou IgE), découverts en 1967 par l'Américain Ishikaza, dirigés contre des allergènes de notre environnement. On parle alors d'hypersensibilité humorale. 80 % des maladies allergiques relèvent de l'hypersensibilité immédiate, dont plus des trois quarts sont des affections respiratoires (asthme, rhume des foins). Les autres syndromes observés sont de l'urticaire, des conjonctivites, des manifestations générales dont le choc anaphylactique est l'expression clinique la plus brutale avec mort rapide.
Deux Américains, Coca et Cooke, ont identifié, en 1923, le statut caractéristique de cet individu bizarre qu'est l'allergique héréditaire et l'ont dénommé atopie (étrangeté), permettant aujourd'hui de distinguer schématiquement deux grands types d'allergies et d'allergiques : les atopiques et les non-atopiques.

Les allergies atopiques


Les allergies atopiques, héréditaires, comprennent l'asthme allergique, la rhinite et la conjonctivite allergique, la dermite atopique, certains urticaires et certaines allergies alimentaires. Un patient peut présenter plusieurs symptômes allergiques (eczéma et asthme sont souvent associés). Les patients atopiques sont prédisposés à se sensibiliser, c'est-à-dire à sécréter des quantités excessives d'anticorps de l'allergie (immunoglobulines E ou IgE) spécifiques et des lymphocytes T spécifiques contre des pneumallergènes et/ou des trophallergènes. Cette sécrétion se fait en réponse à de faibles quantités d'un, ou bien, successivement, de tous les allergènes auxquels ils sont exposés. Souvent coalisés, ces allergènes habitent l'environnement de l'homme et l'agressent par inhalation, ingestion ou contact cutané. Selon leur source, on distingue les allergènes végétaux (arbres, herbes, fleurs et leurs grains de pollen, moisissures), animaux (depuis les petits animaux domestiques - rat, souris, cobaye, lapin - jusqu'au cheval, en passant par les oiseaux, le chat et le chien), alimentaires (légumes, fruits, œufs, poissons, arachides, céréales).
La maladie atopique débute souvent chez le nourrisson par des troubles digestifs (vomissements, diarrhée), puis apparaît l'eczéma du visage (vers 3 mois) qui va guérir vers 4 à 8 ans pour laisser place à de l'asthme pendant l'enfance puis à une rhinite allergique à l'âge adulte.
L'évolution est variable : tantôt les symptômes persistent au cours de la seconde enfance et de l'adolescence, en attaques successives, hivernales ou printanières, voire deviennent chroniques, tantôt ils disparaissent définitivement (l'allergie digestive surtout).
Plus rarement (3,2 cas pour 100 000), il y a un choc anaphylactique. C'est l'expression la plus brutale de l'allergie. Le choc anaphylactique commence par des éruptions cutanées au cou et au visage, suivies d'un gonflement des paupières, de la bouche, de la langue. Dans un tiers des cas, le malade souffre aussi d'une toux sèche. Puis on constate une baisse de la tension artérielle qui peut aller jusqu'à l'arrêt cardiaque et, éventuellement, le décès. Aux personnes ayant déjà présenté ces symptômes, même sous une forme moins spectaculaire, il est conseillé d'avoir sur soi une seringue d'adrénaline auto-injectable : cette simple précaution, à condition de ne pas perdre de temps, peut sauver la vie.
En Europe, on estime que 10 % des nourrissons sont atteints de dermites atopiques dont 2 % de forme sévère.

Les allergies non-atopiques


Elles sont dues à une immunisation vis-à-vis essentiellement de produits chimiques appliqués sur la peau (eczéma de contact), inhalés ou ingérés. Ces produits chimiques sont très divers (métaux, colorants, détergents, résines, conservateurs, médicaments, excipients. . .). Mais elles sont dues également aux venins d'insectes piqueurs, particulièrement les hyménoptères (guêpes, abeilles...) ; à des allergènes professionnels (industries du bois, des enzymes. . .) ; au latex enfin, un allergène d'actualité pour soignés et soignants. Ces allergies surviennent à n'importe quel âge de la vie, et si la prédisposition héréditaire paraît les faciliter, nul ne semble à l'abri des allergies.
Elles induisent la création d'anticorps IgE et de lymphocytes T spécifiques.

Hypersensibilité retardée ou cellulaire


Le second type d'hypersensibilité, appelée retardée, a un mécanisme exclusivement cellulaire sans production d'anticorps. On parle alors d'immunité cellulaire. Les réactions d'hypersensibilité du type retardé n'apparaissent que plusieurs heures après l'injection intradermique de l'antigène et persistent plus longtemps que les précédentes : elles atteignent leur maximum entre 48 à 72 heures chez l'homme. La pathologie allergique observée correspond cliniquement à l'apparition d'eczéma ou dermite de contact. Tout produit rencontré au cours de la vie domestique ou professionnelle (cosmétiques, colorants, teintures, métaux, caoutchouc, plastiques, ciments, lessives, détergents, médicaments, tissus, huiles minérales, colophane...), dont l'application sur le derme est répétitive, est susceptible d'induire un eczéma dit «de contact».

Les différents groupes d'allergènes


Globalement, la distinction est faite, en allergologie, entre trois groupes d'allergènes, selon leur mode de pénétration dans l'organisme :
  • Les aériens, appelés parfois «pneumallergènes» ou aéroallergènes. Il s'agit là des substances inhalées, qui sont en suspension dans l'air, soit de façon continue (acariens), soit de façon saisonnière (pollens), et qui sensibilisent l'organisme par voie respiratoire et sont responsables de l'asthme, des rhinites et des conjonctivites allergiques.
    La fréquence des personnes sensibilisées a considérablement augmenté ces dernières années. Les facteurs qui sont responsables de cette augmentation de prévalence ne sont encore que des hypothèses de travail, il semble cependant que certains soient mieux établis :
    • La pollution intérieure : habitats mieux isolés, moquettes murales, diminution des volumes pour limiter les coûts (plus forte concentration en allergènes par m3).
    • L'augmentation du nombre d'animaux domestiques dans les habitats est considérable sur vingt ans. Par conséquent, il y a augmentation du nombre d'allergènes avec lesquels notre organisme est en contact (poils d'animaux mais également augmentation du nombre d'acariens dans l'habitat).
    • Le «terrain allergique» : les allergènes décrits ci-dessus sont mis au contact d'organismes fragilisés par des sensibilisations alimentaires.
    • Le problème de l'antibiothérapie et/ou de la vaccination : il y a davantage d'allergies chez les sujets vaccinés que chez les non-vaccinés. Ceci a amené l'incrimination de la vaccination dans les allergies.

    Un rôle de la pollution extérieure est parfois évoqué dans la modification des grains de certains pollens qui seraient ainsi rendus plus allergisants.
  • Les alimentaires, appelés «trophoallergènes», sont des allergènes absorbés par voie orale, qui engendrent le plus souvent des réactions générales, de l'urticaire, des œdèmes de Quincke. Certains grands groupes industriels ne se rendent pas compte des dangers qu'ils prennent en termes juridiques en négligeant de mentionner la présence d'allergènes potentiellement mortels. Notre alimentation a effectivement considérablement évolué. Ainsi, le contact avec les allergènes alimentaires est différent pour les jeunes générations de ce qu'il était pour les anciennes. Un mauvais contact précoce oriente l'organisme vers une réponse de type allergique et conditionne donc ainsi la réalisation de nouvelles allergies dans l'avenir.
    La consommation de produits - en particulier des fruits - d'origine exotique (kiwi, letchi, mangue...) est également en cause.
  • Les «chimiques», allergènes injectés, qui pénètrent par voie parentérale. Ces produits de connotation très négative dans le grand public, sont notre quotidien d'environnement dans les crèmes, savons, shampooings, désodorisants... Une hygiène cutanée trop agressive (lavages trop fréquents, détergents, lingettes...) fragilise la barrière cutanée et permet la pénétration d'antigènes.
    La pollution de nos habitats est aussi le fait de ces allergènes chimiques (désinfectant parfumé, bâtons d'encens...).
    Ainsi, nos conditions de vie ayant beaucoup évolué en peu de temps, notre organisme est quelque peu «désorienté» et développe davantage d'allergies.


Traitement des allergies


Dans l'idéal, le traitement des manifestations allergiques devrait passer par une triade indispensable : prévention, hygiène de vie, éviction. L'échec de ces mesures nécessite le traitement d'un malade allergique parfois dans l'urgence allergique. Parfois, le traitement sera étiologique, le plus souvent il sera symptomatique.
La prévention des affections stimulant indûment le système immunitaire est une tâche quotidienne allant à contre-courant de bien des aspects de la civilisation industrielle. Dès la conception, chaque instant de la vie expose à un risque allergique dont la gravité et l'évolutivité doivent être appréciées. Grâce à la mise au point de techniques de dépistage fondées sur les enquêtes généalogiques, mais surtout sur la détection du taux d'IgE in utero, dans le sang du cordon, puis au cours des premiers mois de la vie, peuvent être considérés comme population à haut risque d'affections allergiques de type immédiat, les enfants ayant un taux d'IgE sériques supérieur à 20 UI/ml à l'âge d'un an. Ce groupe a de grandes chances de souffrir d'une maladie allergique cliniquement évidente et d'avoir à l'âge adulte des problèmes de vie quotidienne.
Les allergènes d'environnement les plus agressifs sont connus : pollens des graminées, phanères (chats, rongeurs), acariens de la poussière de maison, bois exotiques, médicaments, protéines étrangères.
La suppression dès la naissance d'un certain nombre de facteurs (lait de vache, et, d'une façon plus générale, de tout lait autre que le lait de femme ; acariens de la poussière de maison ; poils de chat, de chien à un moindre degré ; tabagisme parental ambiant, problème majeur mal compris par les parents fumeurs) réduirait de 70 à 75 % le pourcentage d'enfants, nés de parents atopiques, présentant à dix-huit mois une manifestation atopique !
Les stress psychologiques et physiques perturbent le fonctionnement du système immunitaire. Ils peuvent déclencher, aggraver ou révéler une allergie.
Il existe deux familles de médicaments contre les allergies :
  • La fameuse cortisone demeure le principal remède en cas de trouble majeur. Elle est très efficace et la médecine a beaucoup progressé dans les possibilités de son utilisation, particulièrement grâce aux molécules à usage local (sprays, collyres, pommades...) ;
  • Les antihistaminiques de type H1 sont des médicaments à la fois très efficaces et bien mieux tolérés que les anciens, car ils associent à leurs effets antihistaminiques un effet antiallergique. Efficaces dans les rhinites, dermatites et urticaires, leur action a moins de portée pour l'asthme, la conjonctivite, les allergies digestives où le cromoglycate peut être intéressant.


Lexique
  • Acarien : petit animal du groupe des arthropodes que l'on retrouve dans les poussières de maison.
  • Allergène : substance capable de déclencher une réaction allergique. Les acariens, les grains de pollen, le venin des guêpes et abeilles contiennent des allergènes.
  • Anticorps : substance secrétée par l'organisme en réponse à une molécule reconnue comme étrangère (l'antigène). Dans le cas de l'asthme, les anticorps produits sont des immunoglobulines E ou IgE.
  • Antigène : substance étrangère provoquant la formation d'anticorps.
  • Antihistaminique : médicament neutralisant les effets de l'histamine.
  • Asthme : obstruction des bronches liée à la contraction (spasme) des muscles qui les entourent.
  • Atopie : prédisposition héréditaire aux maladies allergiques. Il peut s'agir notamment d'une rhinite allergique, d'un asthme allergique, d'un eczéma atopique ou d'une allergie alimentaire.
  • Basophile : catégorie de globule blanc circulant dans le sang, possédant des récepteurs pour les immunoglobulines E et contenant, comme les mastocytes, des granules riches en histamine.
  • Choc anaphylactique : accident allergique brutal, violent, susceptible d'entraîner la mort.
  • Conjonctivite : inflammation de la conjonctive de l'oeil.
  • Corticoïde : hormone produite par les glandes surrénales et exerçant un puissant effet anti-inflammatoire. Des corticoïdes de synthèse sont utilisés comme médicaments antiallergiques. La cortisone est un exemple de corticoïde.
  • Cromoglycate : médicament antiallergique destiné à la prévention des crises d'asthme.
  • Dermatite : terme imprécis désignant une inflammation de la peau.
  • Désensibilisation spécifique : méthode de traitement des allergies consistant à injecter des doses croissantes d'allergènes, jusqu'à ce que le patient ne réagisse plus à leur encontre.
  • Eczéma : inflammation de la peau se traduisant par une rougeur, des démangeaisons (prurit) et une desquamation (lorsque la peau pèle).
  • Eosinophile : catégorie de globules blancs (plus précisément de polynucléaires) représentant normalement 1 % à 3 % du total. L'asthme et les maladies allergiques sont une cause d'éosinophilie (surproduction de polynucléaires éosinophiles).
  • Histamine : molécule de l'organisme libérée notamment par les mastocytes et les basophiles au cours des réactions allergiques (lorsque l'allergène interagit avec un anticorps fixé sur ces cellules).
  • Immunoglobuline : famille de protéines qui constituent les anticorps. Il en existe plusieurs classes. Celle des immunoglobulines E ou IgE est impliquée dans les allergies.
  • Immunologie : étude des moyens par lesquels l'organisme se défend contre les agressions externes. Les vaccinations permettent d'accroître les défenses immunitaires. De plus en plus l'immunologie est considérée comme la science qui étudie le soi et le non-soi, tout ce qui permet à l'organisme d'avoir une identité biologique.
  • Inflammation : réaction caractérisée par une augmentation de la température locale, une douleur et un afflux de globules blancs venus du sang.
  • Interleukine : protéine assurant la communication entre globules blancs ou leucocytes. Les interleukines constituent donc une catégorie particulière de cytokines. Plusieurs d'entre elles sont impliquées dans les mécanismes inflammatoires ou allergiques. L'interleukine-4 joue un rôle particulièrement important pour favoriser la production d'immunoglobulines E, l'interleukine-5 favorise la réponse éosinophile.
  • Leucotriène : médiateur produit par les cellules polynucléaires et les macrophages lors de réactions d'hypersensibilité et qui a notamment la capacité de contracter fortement les bronches lors des crises d'asthme.
  • Lymphocyte : catégorie de globules blancs intervenant dans les réactions immunitaires. Les lymphocytes B (ou cellules B) produisent les anticorps. Les lymphocytes T (ou cellules T) comprennent plusieurs catégories de cellules : des cellules tueuses, des cellules auxiliaires (ou helper) produisent des cytokines orientant la réponse inflammatoire.
  • Macrophage : catégorie de globules blancs capables de phagocyter (absorber) les déchets et de préparer les antigènes pour les présenter aux lymphocytes afin d'assurer leur reconnaissance.
  • Mastocyte : cellule présente notamment dans le sang et qui contient des granulations riches en divers médiateurs chimiques, en particulier l'histamine. Au cours des phénomènes allergiques se produit une dégranulation des mastocytes, qui aboutit à la libération de leurs médiateurs.
  • Œdème : accumulation d'eau dans un tissu. L'œdème de Quincke est un œdème géant au niveau du visage et du cou correspondant à une réaction allergique brutale (anaphylactique).
  • PAF : Platelet Activating Factor : le facteur d'activation des plaquettes (lesquelles sont de petites cellules circulant dans le sang). Ce médiateur est notamment produit lors des réactions inflammatoires et participe à de nombreux processus physiologiques et pathologiques.
  • Plasmocyte : cellule produisant les anticorps. Il dérive du lymphocyte B.
  • Pneumallergène : allergène inhalé par voie respiratoire.
  • Polynucléaire : une des catégories de globules blancs. Il possède, comme son nom l'indique, plusieurs noyaux. Les éosinophiles sont des polynucléaires.
  • Prostaglandine : groupe de substances hormonales exerçant de nombreuses fonctions biologiques, notamment la stimulation des bronches (mais aussi les contractions utérines lors de l'accouchement).
  • Rast Test : abréviation de Radio-Alergo Sorbent Test. C'est un test de laboratoire permettant de détecter les immunoglobulines IgE caractéristiques de l'allergie.
  • Récepteur cellulaire : les médiateurs assurant la communication entre cellules agissent en se fixant sur des récepteurs situés à leur surface d'une façon spécifique (un peu comme une lettre va dans la boîte correspondant à l'adresse). La liaison entre le médiateur et le récepteur active un signal au niveau de la cellule, produisant ainsi une réaction déterminée. Lors des réactions allergiques, la fixation des allergènes sur les anticorps correspondant à la surface des mastocytes et des basophiles entraîne leur dégranulation, c'est-à-dire le déversement des médiateurs qu'ils stockent.
  • Rhinite : inflammation de la muqueuse nasale qui peut être ou non d'origine allergique.
  • Rhinorrhée : écoulement nasal qui se produit lors des rhinites.
  • Sinusite : inflammation des sinus qui sont des cavités des os de la face (il y a quatre sinus de chaque côté). La sinusite peut être la conséquence d'une déviation de la cavité nasale, de troubles dentaires mais aussi d'allergies nasales.
  • Trophallergène : allergène contenu dans l'alimentation.


Adresses utiles


Association française pour la prévention des allergies
BP 12
91240 Saint-Michel-sur-Orge
Tél. : 01 48 18 05 85
http://www.abcallergie.com/

SOS allergies
46, rue Lauriston
75016 Paris
Tél. : 01 53 70 10 13
http://www.abcallergie.com/

Réseau national de surveillance aérobiologique
La Croix Bayard
69930 Saint-Clément-les-Places
Tél. : 04 74 70 66 79
http://www.rnsa.asso.fr/

Diana BOUAYAD AMINE



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Liens externes


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- Gouvernement et Premier ministre (France)

- Présidence de la République française

- France info

- Wikipedia

- Le Conseil constitutionnel (France)

- New York Times

- Washington Post