Islam
Le mariage de la femme musulmane
Le mariage «zawaj» tient une place majeure dans l'Islam, car la structure de base de la société islamique est la famille. Le Coran et la tradition «Sounnah» conseillent de se marier et de marier ses proches. Mais le mariage islamique n'est pas un sacrement comme le mariage chrétien, c'est un contrat «nikah» passé entre la femme et l'homme.
La chasteté
La chasteté (préservation de la virginité) est un sujet qui, dans les esprits, est souvent lié à la femme. Mais c'est une erreur.
«Dis aux croyants qu'ils baissent leurs regards et gardent leur chasteté ; c'est plus pur pour eux. Dieu est bien informé, vraiment, de ce qu'ils font. Et dis aux croyantes qu'elles baissent leurs regards, et qu'elles gardent leur chasteté [. . .]» (Coran : Sourate 24, Versets 30 et 31).
C'est surtout la tradition populaire qui remet tout le poids de l'honneur de la famille sur la chasteté des femmes. Mais il faut noter qu'il n'est pas possible de vérifier qu'un homme est toujours vierge.
Notons aussi que la seule femme dont le nom apparaît dans le Coran est Marie, mère de Jésus. Et les Musulmans comme les Chrétiens reconnaissent la virginité de Marie : «Et celle-ci qui avait préservé son corps ! Nous insufflâmes donc de Notre esprit en elle, et la désignâmes, elle et son fils, comme un signe pour les mondes.» (Coran : Sourate 21, Verset 91).
La fornication
La relation sexuelle hors du cadre du mariage est aussi condamnée par le Coran : «Et n'approchez pas la fornication. C'est une turpitude, vraiment. Et quel mauvais chemin !» (Coran : Sourate 17, Verset 32).
Le mariage musulman
Le choix de la femme
Les hommes musulmans peuvent épouser une non-Musulmane, juive ou chrétienne (Coran : Sourate 5, Verset 5). Le Prophète Muhammad (PSL) lui-même n'a pas épousé que des Musulmanes ; ainsi, il a pris pour femme Marie la Copte. Mais certains savants disent que Marie la Copte s'est convertie à l'Islam. Les savants sont divisés sur le mariage avec des Juives ou des Chrétiennes, chacun a ses arguments.
Le choix du mari
D'après le Coran, le mari doit être musulman. La femme ne peut pas se marier avec un Chrétien ou un Juif (Coran : Sourate 2, Verset 221).
Le tuteur ou wali
Le tuteur ou wali est l'homme musulman qui donne la femme à marier. On notera qu'un «mahram» (homme avec qui la femme ne peut se marier (père, frère...)) peut ne pas être un wali dans le cas où il est non musulman. Ainsi, un père non musulman ne peut être considéré comme un tuteur devant la loi islamique.
Pour une femme qui se marie pour la première fois, il faut obligatoirement l'accord du tuteur, qu'elle soit mineure ou majeure. Mais elle peut avoir recours à un juge «cadi» si le tuteur refuse son accord, et si elle pense avoir des arguments valables. Si le mariage a été prononcé sans le tuteur, l'acte de mariage n'a aucune valeur, mais la mariée peut trouver un tuteur dans un deuxième temps, et le présenter au juge.
Une femme qui a déjà été mariée (divorcée ou veuve) n'a pas besoin d'un tuteur pour se remarier.
Le consentement de la femme
Le consentement de la femme est obligatoire, elle ne peut être mariée sans son consentement. Le silence de la femme est considéré comme un consentement. On rappelle à cette occasion ces deux hadîths :
- 'Aïcha (épouse du Prophète) a dit : «Je demandai à l'Envoyé d'Allah si les vierges doivent être consultées par leurs parents au sujet de leur mariage. «Oui», répondit le Prophète. - «Mais, répliquai-je, si l'on demande son consentement à la vierge, elle aura honte et gardera le silence.» - «Eh bien, reprit-il, son silence sera un consentement»».
- Le Prophète a dit : «La femme ayant déjà été mariée (veuve ou divorcée) ne peut être donnée en mariage qu'avec son accord ; la vierge ne peut être donnée en mariage qu'après qu'on lui ait demandé son consentement.» - «Et comment donnera-t-elle son consentement, Ô Envoyé d'Allah ?», demandèrent alors les fidèles. - «En gardant le silence», répondit le Prophète.
Il en découle de ces deux hadîths que le mariage forcé est interdit en Islam.
La dot en Islam
La dot «mahr» est payée par le mari à la femme (et non aux parents de la femme). Elle peut jouir de cette dot à sa guise, le mari n'ayant aucun droit sur ladite dot, même en cas de divorce.
«Assignez librement à vos femmes leurs dots ; et s'il leur plaît de vous en remettre une partie, jouissez-en commodément et à votre aise.» (Coran : Sourate 4, Verset 4).
«On peut divorcer jusqu'à deux fois. Alors, ou c'est la reprise conformément au bon usage, ou un renvoi avec bonté. Et il ne vous est pas permis de reprendre quoi que ce soit de ce que vous leur aviez donné, - à moins que tous deux ne craignent de ne point garder les bornes de Dieu. Si donc vous craignez que tous deux ne puissent garder les bornes de Dieu, alors on ne leur fera pas grief de ce avec quoi la femme se rachète. Voilà les bornes de Dieu. Ne les transgressez donc pas. Et quiconque transgresse les bornes de Dieu. . . ce sont eux qui sont les prévaricateurs.» (Coran : Sourate 2, Verset 229).
Si la femme est répudiée avant d'avoir été touchée, et avant d'avoir reçu sa dot, elle devra tout de même recevoir une partie de cette dot qui est définie par le juge, dans le cas où elle et l'homme n'arrivent pas à s'entendre. Abu Hanîfa recommande de lui verser alors la moitié de la dot.
La polygamie
Le statut de la polygamie dans l'Islam a été souvent sujet de critiques par les défenseurs des droits de la femme. En effet, la polygamie constitue une violation du principe de l'égalité entre homme et femme consacré par l'article 16 de la déclaration universelle des droits de l'homme, l'article 14 de la convention européenne des droits de l'homme et la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, adoptée le 18 décembre 1979 par l'Assemblée générale des Nations unies.
Terminologie
Le terme de «polygamie» désigne le mariage, dans le cadre des règles du mariage dans une société concernée, d'une personne avec plusieurs conjoints. Toutefois, les anthropologues font une distinction entre la polygynie, qui désigne un homme marié avec plusieurs femmes, et la polyandrie, qui signifie l'union d'une femme avec plusieurs hommes. D'après les démographes et les ethnologues, l'immense majorité des sociétés polygames étudiées sont polygyniques, c'est le cas des sociétés musulmanes ; tandis que la polyandrie est plutôt rare.
Le terme polygamie est souvent utilisé pour désigner la polygynie qui signifie le mariage d'un homme avec plusieurs femmes. «Historiquement, la monogamie de droit constituait l'exception, même si elle a gagné beaucoup de terrain ces derniers siècles sous l'influence ou l'imposition le plus souvent durant la période coloniale du modèle et des idéaux occidentaux ou de l'idéologie chrétienne moderne».
La polygamie dans le Coran
La polygamie est évoquée principalement dans le verset 3 de la sourate 4 («Les Femmes») :
«Et si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins. . . Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, - mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela, afin de ne pas faire d'injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille).»
Un autre verset du Coran s'adresse aux Musulmans polygames, confirmant le caractère licite de la polygamie :
«Vous ne pourrez jamais être équitables entre vos femmes, même si vous en êtes soucieux. Ne vous penchez pas tout à fait vers l'une d'elles, au point de laisser l'autre comme en suspens. Mais si vous vous réconciliez et vous êtes pieux... [alors] Allah est, certes, Pardonneur et Miséricordieux.» (Coran : Sourate 4, Verset 129).
Le contexte historique et social du verset de la polygamie pourrait nous aider à mieux comprendre ce verset. Les Musulmans ont perdu soixante-dix hommes pendant la razzia de Uhud. Les Mecquois ont attaqué les Musulmans près de Medine. Le nombre de combattants musulmans (autrement dit le nombre «d'hommes musulmans») était de sept cents. Donc 10 % des hommes dans la communauté musulmane sont morts dans cette bataille. La polygamie était une coutume préislamique répandue en Arabie, en Orient et en Afrique. Le Coran n'avait pas encore pris position. Si parmi les soixante-dix Musulmans décédés, certains hommes étaient polygames, on imagine aisément la catastrophe que cela représente : plus de 10 % des femmes musulmanes se retrouvent donc veuves et sans revenus avec des enfants à charge pour la plupart d'entre elles. À ce titre, une solidarité s'impose. La communauté est toute jeune et l'administration au sens moderne (avec notamment le paiement d'impôts) n'avait pas encore vu le jour à cette époque. Les Musulmans pensaient alors à se remarier avec certaines veuves. Dans ce contexte dramatique, le verset de la polygamie a été révélé dans ces conditions précises. D'ailleurs, la sourate qui contient les versets précédents a comme titre «Les Femmes». Peut-être pour honorer les femmes en Islam ou pour rappeler leur situation catastrophique après la razzia de Uhud. De plus, le Coran n'a pas une sourate portant le titre «Les Hommes».
La polygamie dans le Droit musulman
Même si aujourd'hui la polygamie est surtout associée à l'Islam, ce dernier ne l'a pas inventée. Cette pratique existait dans la péninsule Arabique et ailleurs avant l'avènement de celui-ci. En effet, la polygamie était répandue dans la société arabe préislamique. En prenant en compte le contexte historique, on pourrait dire que l'Islam tenait, avant tout, à réglementer la polygamie en limitant le nombre maximal à quatre épouses.
Le Coran autorise cette pratique, mais il ne l'impose pas. Le verset autorisant la polygamie dispose «Si vous craignez d'être injustes envers les orphelins, épousez des femmes qui vous plaisent. Ayez-en deux, trois ou quatre, mais si vous craignez d'être injustes, alors une seule, ou bien des esclaves que vous possédez. Cela afin de ne pas aggraver votre charge de famille.» (Coran : Sourate 4, Verset 3). Ce verset conditionne la polygamie par le fait de traiter les épouses d'une manière égalitaire. Or, un autre verset semble bien dire que les hommes sont incapables de respecter cette condition : «Vous ne pourrez jamais traiter également vos femmes, quand bien même vous le désireriez ardemment. Ne vous penchez pas tout à fait vers l'une d'elles, au point de laisser l'autre comme en suspens.» (Coran : Sourate 4, Verset 129). Autrement dit, il s'agit bien d'une interdiction de la polygamie qui reste une exception en cas de nécessité. La seule nécessité est définie dans le verset 3 de la sourate 4 («Les Femmes»), qui est de s'occuper correctement des orphelins. Une manière à cette époque de garantir le droit des orphelins. Il est important de souligner les limites de cette pratique évoquées par ces deux versets.
La polygamie dans le monde musulman
Des pays musulmans ont adopté des mesures pour restreindre et décourager la polygamie.
La Turquie et la Tunisie l'ont abolie, tandis que d'autres pays l'ont rendue plus difficile. Ainsi, le droit marocain, depuis la révision du code de la famille, la Moudawana, en 2004, considère «la polygamie comme un empêchement relatif au mariage». Conformément à la nouvelle loi, la femme a le droit d'exiger, lors de la signature de l'acte de mariage, que son mari renonce à la polygamie (art. 40). De plus, un homme qui envisage d'épouser une autre femme doit avoir une autorisation du tribunal ainsi que l'accord de l'épouse actuelle et de la future épouse (art. 40-46). Il faut souligner que même si la polygamie demeure rarement pratiquée, «le législateur marocain, comme ses homologues dans d'autres pays arabes, n'a pas osé abolir complètement cette institution».
Au niveau du droit égyptien, la femme a la possibilité d'exiger dans le contrat de mariage que l'époux ne prenne pas une seconde épouse et, si le mari viole cette obligation, la première épouse a la possibilité de demander le divorce. Par conséquent, on peut dire qu'à l'exception des pays musulmans de l'Afrique subsaharienne, la pratique de la polygamie est plutôt rare dans la plupart des pays musulmans grâce, d'une part, à une interprétation moins laxiste du verset 129 de la sourate 4, et d'autre part, en raison des conditions socio-économiques difficiles qui prévalent dans la plupart des sociétés musulmanes contemporaines.
Le fait que la polygamie reste encore un phénomène caractérisant les sociétés musulmanes malgré les réformes adoptées par la plupart des pays musulmans, est dû aux conservateurs et à une partie des Islamistes qui tendent à réaffirmer le principe de la polygamie en terre d'Islam et «les avantages qu'elle est censée procurer à tous les membres de la communauté, hommes, femmes et enfants».
L'avis d'Al-Azhar
En 2019, Cheikh Ahmed al-Tayeb, le grand imam de l'institution de l'Islam sunnite Al-Azhar qui siège au Caire, a jugé que la polygamie est une «injustice» pour la femme et qu'elle n'est pas la norme dans l'Islam, suscitant un grand débat en Égypte.
Ce n'est pas la première fois que le grand imam d'Al-Azhar s'exprime sur la polygamie depuis qu'il a pris son poste en 2010. Il avait notamment évoqué le sujet en 2016, alors que le président Abdel Fattah al-Sissi avait appelé à renouveler le discours religieux.
Mais c'est la première fois que Cheikh Ahmed al-Tayeb qualifie d'«injuste» la polygamie, quand elle ne respecte pas le principe d'«équité» indiqué dans le Coran.
Ses propos ont été aussitôt salués par le Conseil national de la femme. La présidente du Conseil Maya Morsi a ainsi affirmé que «la religion musulmane a fait honneur à la femme, lui a rendu justice et lui a accordé de nombreux droits qui n'existaient pas auparavant».
Après les propos de Cheikh Ahmed al-Tayeb, qui ont suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux, l'institution Al-Azhar a tenu à préciser sur son site internet que le grand imam «n'avait pas du tout évoqué une interdiction de la polygamie».
Par la suite, Al-Azhar avait publié sur Twitter des déclarations de Cheikh al-Tayeb soulignant «la nécessité d'un renouvellement en ce qui concerne les questions relatives à la femme».
«Les femmes représentent la moitié de la société ; si l'on ne prend pas soin d'elles, c'est comme si l'on marchait sur un seul pied», a-t-il affirmé.
Il a en outre indiqué que «la polygamie est souvent une injustice envers la femme et les enfants», estimant qu'elle est le résultat «d'une incompréhension du Coran et de la tradition du Prophète».
Le grand imam d'Al-Azhar a par ailleurs déclaré au cours d'une émission télévisée hebdomadaire sur la chaîne satellitaire nationale, que «ceux qui disent que le mariage doit être polygame ont tout faux.»
Il recommande, pour bien comprendre la question, «une lecture entière du verset évoquant la multiplicité des épouses», car «certains ne lisent que 'deux, trois ou quatre mots' ; or, il ne s'agit là que d'une partie du verset et non de sa totalité. Il faut bien lire ce qui vient avant et après».
«Le Musulman est-il vraiment libre de prendre une deuxième, troisième ou quatrième épouse ? Cette liberté n'est-elle pas restreinte par certaines conditions ?», demande le grand imam d'Al-Azhar.
Selon le Coran, «la multiplicité (des épouses) doit obéir à des conditions d'équité, et s'il n'y a pas d'équité, il est interdit d'avoir de multiples épouses», a-t-il expliqué.
Cheikh al-Tayeb a ensuite rappelé le verset qui évoque la question de la multiplicité des épouses qui dit : «Si vous craignez de ne pas être justes avec celles-ci, alors n'en épousez qu'une seule».
Les propos du grand imam d'Al-Azhar ont suscité un grand débat sur les réseaux sociaux entre partisans et détracteurs.
Le divorce
Le divorce est reconnu par l'Islam (contrairement au Christianisme, par exemple). Un homme ou une femme divorcés peuvent donc se remarier. Mais on dit souvent en Islam que le divorce est, parmi les choses permises par Dieu, la plus détestée.
Qui demande le divorce ?
L'homme et la femme ont le droit de demander le divorce.
La garde des enfants
Pour toutes les écoles juridiques, la garde des jeunes enfants est toujours accordée à la mère si elle a les moyens financiers. Pour les enfants plus âgés, les avis divergent.
Abdellah Ajnah
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- France info
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- Le Conseil constitutionnel (France)
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- Washington Post
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